Bienveillance mon amie ! Que tu m’es précieuse en ces temps difficiles. Et comme j’aimerais pouvoir te partager en un claquement de doigts avec tous ceux qui en ont besoin.
Je crois bien que cet article prend doucement mais sûrement le chemin d’un billet d’humeur auquel je ne vous ai pas habitué sur ce blog. Si vous n’aimez pas ce genre de texte, il est encore temps de faire demi-tour. Je ne vous en voudrais pas.
Depuis quelques semaines pourtant, ce sujet me démange. Comment parler de bienveillance quand la question climatique n’a jamais été aussi anxiogène, que la folie d’un homme déclenche une guerre aux portes de l’Europe ?
Pourtant, je suis bien persuadée de la nécessité de remettre la bienveillance sur le devant de la scène.
Et puis, il y a eu ce message de ma copine Stéphanie qui a tout déclenché et me voilà à tenter d’expliquer ma position.
C’est pour ça que tu fais du bien. Il y a quelque chose de sain et juste entre l’objectif d’un bien-être collectif tout en prenant soin de soi.
C’est quoi la bienveillance ?
Selon le dictionnaire, la bienveillance c’est une disposition favorable à l’égard de quelqu’un. Autrement dit, c’est vouloir faire du bien à quelqu’un. Ce quelqu’un ça peut-être soi et ça peut-être autrui.
Je ne sais pas si vous avez relevé le terme de « vouloir » mais il me parait primordial à moi. Etre bienveillant, c’est un choix, une démarche active. Et comme tous les choix, il n’est pas forcément facile à tenir. Mais si chaque matin, vous décidez que ce jour là, vous ferez preuve de bienveillance au moins une fois, vous accrocherez un sourire sur vos lèvres et probablement sur celles de quelqu’un d’autre.
Partant de cette définition, comment faire preuve de bienveillance ?
Commencez par être bienveillant envers vous-même…
Traitez-vous comme vous traiteriez votre meilleure amie ou tout autre personne que vous aimez. Encouragez-vous face aux obstacles, félicitez-vous en cas de réussite. Réconfortez-vous quand vous en ressentez le besoin et surtout traitez-vous avec empathie et douceur. VOUS êtes la personne la plus importante. Prenez soin de vous pour prendre soin des autres.
Apprenez aussi à poser vos limites et à écouter vos ressentis. Faites-vous confiance. Si vous sentez que quelque chose ne va pas ou vous rend inconfortable, c’est qu’il y a une raison. Ecoutez-vous comme vous écouteriez votre meilleure amie et ne partez pas du principe que le problème vient de vous, que vous êtes trop ceci ou pas assez cela. Cherchez la cause de votre gêne et dites « Non » ou « Stop ». Vous en avez le droit et personne ne vous en tiendra rigueur.
Enfin, acceptez d’être imparfaite. Vous pouvez décider de faire preuve de bienveillance et passer une sale journée. Ce n’est pas grave. Rappelez-vous, vous n’avez pas besoin d’être parfaite ou bienveillante en permanence. Souriez-vous et retentez demain.
Quand vous parviendrez à prendre soin de vous de la sorte, il vous sera bien plus simple d’être bienveillant envers les autres.
Avant d’être bienveillant envers autrui
Vous constaterez rapidement qu’en perdant l’habitude de vous juger, il deviendra plus simple de cesser de juger les autres ou tout du moins de trouver le recul nécessaire pour mieux jauger la situation.
Faire preuve de bienveillance, c’est à la fois faire preuve d’empathie, mieux comprendre l’autre, s’imaginer à sa place, et faire preuve de gentillesse, prendre soin de l’autre. Tout ça en respectant ses propres limites et ses propres besoins.
Je prends souvent l’exemple des enfants pour expliquer la bienveillance envers autrui. On aime tous nos gamins et on les trouve forcément brillants, drôles, gentils. Dans nos bons jours, nous allons faire preuve d’une énorme empathie et d’une écoute extraordinaire. Mais il suffit d’un grain de sable pour que nous devenions irritables, impatients et pressés. Parce que nous n’avons pas su écouter nos propres limites, il nous devient difficile d’être disponible pour les autres.
Il en va de même avec n’importe quelle personne de votre entourage. Si, au travail, vous êtes en retard sur un dossier que vous pensez mal maîtrisé parce que vous vous jugez pas assez ceci ou cela, vous n’apercevrez même pas que votre collègue est en difficulté également et pourrez vous montrez désagréable. Et si on essayait une autre disposition ? Toujours au travail, vous êtes en retard sur ce dossier mais vous croyez en vos capacités à en venir à bout dans les temps et vous vous encouragez dans ce but. Arrive alors votre collègue désespérée par son propre dossier. N’aurez-vous pas plus facilement un mot d’encouragement, un sourire pour elle ?
Voilà, c’est ça la bienveillance : prendre soin de soi, puis prendre soin des autres. Tout le monde mérite de recevoir votre sourire, vous y compris.
J’espère que vous aurez réussi à suivre ce billet d’humeur et qu’il vous aura plu ou qu’il vous aura fait du bien. Bisous.
Salut Émilie!
Tu as bien raison! La bienveillance est primordiale ! Je le sais bien ! Pourtant j’ai beaucoup de mal à l’être envers moi! Avec le temps, je m’améliore…mais j’ai encore du chemin a parcourir !
Bonne journée