J’ai participé à une Fresque du climat

La fresque du climat était sur ma liste de choses à faire depuis au moins deux ans. C’est chose faite avec Anaïs et Julia d’Ekwana en animatrices. Une super expérience que je vous invite à découvrir par vous-même.

L’objectif affiché de la fresque du climat est de sensibiliser au réchauffement climatique et d’aider à la compréhension des causes et des conséquences. Oui, rien que ça ! Un objectif ambitieux et qui a de quoi embrouillé un peu les participants non scientifiques (comme moi)! Malgré tout, on en ressort avec des connaissances un peu plus poussées et surtout on a passé un super moment !

C’est organisé par qui ?

La fresque du climat est portée par une association créée en 2018 pour diffuser ce fameux outil de sensibilisation. Elle est aujourd’hui présente dans près de 40 pays. L’association forme régulièrement de nouveaux animateurs, ayant eux-même participé à la fresque au préalable, pour qu’à leur tour, ils fassent découvrir celle-ci à leur entourage familial, amical ou professionnel. A ce rythme, l’association espère toucher 1 000 000 de personnes d’ici la fin de l’année 2022.

La fresque existe en trois versions : adulte, enfant et même expert si jamais vous êtes vraiment un as des concepts scientifiques. Autant vous dire qu’elle peut donc être organisée partout : en entreprise, à l’école, en milieu associatif ou même comme moi lors d’une soirée entre copains autour d’un apéro dinatoire.

C’est quoi la fresque du climat ?

Le changement climatique ça peut souvent paraitre complexe, abstrait ou même complètement incompréhensible. Pourtant, c’est un problème qui nous touche ou nous touchera tous dans notre quotidien.

Rappelez-vous, l’accord de Paris issu de la COP21 actait la volonté de limiter le réchauffement à un niveau inférieur à 2°C, ou même à 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle. Malheureusement, certaines projections scientifiques estiment que la hausse pourrait atteindre entre 3,2° et 5,4°C. Pour vous donner une idée, imaginez votre état avec une température corporelle de 40°C ? Pas terrible hein.

En expliquant les causes, conséquences et cycles liés au réchauffement climatique, la fresque du climat veut d’une part sensibiliser un maximum de personnes mais aussi les transformer en ambassadeurs d’un message plus qu’important pour la survie des espèces vivantes de notre planète (nous y compris bien sûr). Rappelez-vous l’importance du point de bascule : il suffit qu’un certain pourcentage de la population soit intimement convaincu par une cause pour que la société tout entière finisse par y adhérer.

Concrètement, comment ça se présente ?

C’est un jeu de 40 cartes dans la version adulte, 23 dans la version enfant. L’animateur(trice) les divise en plusieurs lots puis les distribue au groupe au fur et à mesure. A chaque lot, le groupe devra prendre connaissance des cartes et les agencer de façon logique. Une fois la totalité des cartes placées, les participants pourront tracer des liens entre les différentes cartes avant de réfléchir aux actions à mettre en place pour limiter les conséquences du réchauffement climatique.

Mon avis sur la fresque du climat

Une fresque du climat dure environ 3 heures. Perso, même avec les enfants dans les pattes, je n’ai pas vu le temps passé.

Le format est très différent de ce que j’avais découvert dans l’atelier 2 tonnes. On retrouve dans la fresque beaucoup de notions scientifiques et assez peu d’actions concrètes. N’étant absolument pas scientifique de nature, j’avoue que j’ai parfois galéré. Heureusement, la patience et la bienveillance de mon groupe ont eu raison de mes « Mais je comprends rien! ».

En revanche, le côté discussion/collaboration est très intéressant car il est nécessaire de se mettre d’accord pour avancer. Idem, la nécessité de reformuler régulièrement les concepts permet de mieux les appréhender.

Bref, si je vous en parle, vous vous en doutez, c’est pour vous le recommander ! Maintenant que j’y ai pris goût, il est même probable que j’essaie les différentes variantes du jeu qui existent sur les déchets, l’océan, le numérique ou même les nouveaux récits. Et vous ?