Vous connaissez mon intérêt pour tout ce qui a trait à la réduction des déchets. Et même si nous sommes encore loin d’être Zéro déchet à la maison, il y a de nombreuses astuces pour diminuer drastiquement le volume de nos poubelles. Et quand cela protège également notre santé, je dis BANCO ! Ca tombe bien, c’est le cas des protections menstruelles.
En effet, serviettes hygiéniques et tampons ont un fort impact sur l’environnement, de leur fabrication (utilisation de pesticides pour la culture du coton, blanchiment grâce à plusieurs produits chimiques…) à leur utilisation puisque cela génère une masse énorme de déchets non biodégradables.
Mais le plus grave c’est que leur usage représente un réel danger pour la santé. Des tests ont, en effet, révélés la présence de diverses substances chimiques dépassant les normes recommandées, dont certaines présentant des effets « cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques ».
Dernier argument de poids à prendre en compte dans votre réflexion : le coût. A raison d’une centaine d’euros par an, les protections périodiques coûteront environ 4 000 € à chacune d’entre nous.
Ceci exposé, je vous laisse vous faire votre propre avis. Et pour vous aider, éventuellement à sauter le pas, voici quelques alternatives.
Les serviettes et tampons dits écologiques
Cette première alternative joue essentiellement sur le critère santé. En matière naturelle et garantis sans parfum, sans produit chimique, ces produits prennent davantage soin de vous et évitent de nombreux produits controversés. En plus, cela change assez peu vos habitudes quotidiennes.
En revanche, le volume de la poubelle ne diminue pas et le prix aurait plutôt tendance à augmenter par rapport à une offre classique.
Quelques marques : Love&Green, Natracare…
La cup
La cup c’est un peu mon Graal à moi j’avoue. Petite coupe en forme d’entonnoir, elle s’insère dans le vagin pour recueillir le sang plutôt que de l’absorber. En silicone, en latex ou en caoutchouc, elle peut durer jusqu’à 10 ans.
Les points positifs : plus de déchet, une santé préservée et un budget riquiqui puisqu’il faut compter environ 15/20 € à l’achat.
Les points négatifs : une prise en main qui peut rebuter. Mais qui une fois maîtrisée se fait sans réfléchir (et sans s’en mettre plein les doigts promis !)
Côté entretien : une stérilisation à l’eau bouillante en début et fin de cycle et un simple rinçage à l’eau à chaque utilisation.
Quelques marques : dansmaculotte, la weekup …
Les solutions lavables
Protège-slips et serviettes sont aussi proposées en version lavable. On trouve aussi désormais des culottes et des maillots de bain. Simples d’utilisation, ces alternatives diminuent les déchets, tout en préservant votre santé. J’ai d’ailleurs fait un article sur mes culottes La parisienne si vous voulez avoir mon avis détaillé.
En revanche, leur achat peut représenter un budget important pour les petites bourses, même si l’investissement reste intéressant à long terme.
Côté entretien, rincez à l’eau froide pour enlever le sang et passez en machine avec le reste du linge.
Quelques marques : Version lavable, Fempo…
Personnellement, j’utilise principalement la cup (payée 15 €). Ayant des règles hémorragiques, je complète les jours de grand flux avec des culottes lavables (achetées par 3 à 90 €). Culottes que j’utilise seules la nuit. J’ai également une petite collection de serviettes lavables (une trentaine d’euros supplémentaires) pour les petites pertes diverses et variées qui ponctuent mon cycle.
Avez-vous sauté le pas ? Racontez-moi !