De l’importance des petits bonheurs dans notre vie

La vie est faite de hauts et de bas, de bonheurs et de peines et la plupart du temps, nous n’avons pas tellement de prise sur tout ça. Alors on apprend à lâcher prise ou à se concentrer sur les petits bonheurs.

Dans la vie, vous l’avez sûrement compris depuis que vous me lisez, je suis plutôt du côté optimiste de la force. Dans la très grande majorité des cas, je garde le sourire et j’affiche une joie de vivre bien réelle. Chez moi, c’est inné et cela ne me demande pas trop d’efforts. Chez d’autres, c’est plus compliqué car leur naturel tend plutôt vers le pessimisme. La psychologie positive encourage à se concentrer sur les aspects positifs de notre vie et sur les petits bonheurs quotidiens pour inverser cette tendance.

Quel rapport entre la psychologie positive et les petits bonheurs ?

Fondée en 1998 par Martin Seligman, la psychologie positive se concentre sur la façon dont les gens sont heureux, optimistes et se sentent bien. En résumé, elle préfère se concentrer sur ce qui va, sur l’épanouissement personnel, plutôt que sur ce qui ne va pas (comme les maladies mentales).

Elle réfléchit à l’amélioration du bien-être humain et à développer la capacité d’aimer et d’être aimé(e). Enfin, elle propose de donner du sens à ses actions, de se sentir responsable de ce que l’on peut changer et d’être résilient face à ce que l’on ne peut éviter.

Parmi les méthodes proposées par la psychologie positive, on trouve le fait d’écrire chaque jour ou chaque semaine, dans un journal dédié ou simplement dans son agenda, les événements les plus positifs qui ont été vécus ainsi que les sensations agréables.

Ainsi donc, inspirée par un article de ma copine Cici et par l’excellent livre de Philippe Delerm « La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules », je me suis dit qu’il pourrait être sympa de vous partager mes petits bonheurs préférés pour vous montrer l’exemple.

Top 5 de mes petits bonheurs

Mes petits bonheurs à moi sont assez simples. Sur certains, j’ai toute maîtrise, sur d’autres pas du tout. Ils sont des moments, des sensations, des apprentissages.

Lire en prenant mon petit-déjeuner quand toute la maisonnée dort

Dans ce petit bonheur-là, je ne sais toujours pas ce que je préfère au juste : le silence qui règne dans la maison, la lecture ou le premier café du matin. En tout cas, je l’ai placé tout en haut de ma liste car il est assez facile à répéter. En fait, j’ai même mis en place une petite morning routine pour pouvoir en profiter régulièrement. Je l’aime parce qu’il me met dans de bonnes dispositions pour entamer une longue journée en m’offrant un espace rien qu’à moi.

Apprendre de nouvelles choses

Si l’on se connait un minimum dans la vraie vie, ma soif d’apprendre ne t’a certainement pas échappé. J’ai toujours été comme ça, encore un truc inné chez moi. J’enchaîne les bouquins pratiques et les formations en tout genre. Et ma curiosité n’a guère de limites ! Dernièrement, je me suis ainsi intéressée au revenu de base, à la digestion, au sommeil des enfants (#mèredésespérée) mais aussi aux subtilités du SEO et d’Instagram.

Cette capacité et cette envie constante d’apprendre m’ont permis de me former dans tous un tas de domaine en autodidacte comme par exemple le tricot, la couture ou encore la construction de site web. C’est aussi ça qui m’a poussé à construire mon association ou à devenir conseillère municipale. Bref, tu l’auras compris : c’est une source de joie mais c’est également un moteur puissant dans ma vie.

Boire un chocolat chaud en mangeant une chocolatine

Ce petit bonheur-là est de loin le plus régressif de toute ma sélection. Entre douceur et sucrerie, il y a clairement un goût d’enfance dans ce petit plaisir tout simple. Quand je n’ai pas le moral ou qu’il fait gris et froid, c’est toujours vers lui que je me tourne. Et attention à celui qui me soutiendra qu’on dit « un pain au chocolat ». Si ma mère appelle ça « une chocolatine », c’est que ça s’appelle comme ça : fin de la discussion !

Profiter de l’été en ne faisant rien au fond d’un hamac

Ce quatrième petit bonheur n’est pas le plus fréquent car j’ai du mal à ne rien faire. Mais depuis qu’on a installé un hamac dans le jardin, il faut reconnaître que cela m’apporte bien-être et calme quand tout le reste s’agite. Rajoutez à cela une chaleur enveloppante et je suis ravie. J’adore l’été et son soleil de plomb.

Du hamac, je peux observer la nature à loisir : les abeilles qui bourdonnent, les papillons qui butinent de fleur en fleur, les lézards qui courent… Et prendre conscience de notre place dans ce grand tout, ça contribue aussi à ce moment de bonheur.

Voir l’un de mes enfants être fier de ses progrès

Ce dernier petit bonheur est probablement l’un des plus forts et pourtant l’un des seuls sur lequel je n’ai aucune prise. Il arrive sans prévenir, ne peut être répété et ne dépend (presque) pas de moi. Si vous participez à l’éducation et à l’apprentissage d’un enfant, vous le connaissez peut-être ce moment magique où vous voyez briller une lueur de fierté dans les yeux de celui qui vient d’accomplir quelque chose de nouveau ou qui lui paraissait complètement inaccessible. Et croyez-moi, quand on croise cette lueur, peut importe toute la merde qui peut nous tomber dessus, la vie est belle.

Vous êtes-vous déjà posé(e) 5 minutes pour lister vos 5 petits bonheurs ? Et surtout pour réfléchir à ce qui en fait des moments particuliers ? Vous pouvez le faire ponctuellement, chaque semaine ou même chaque jour si vous en ressentez le besoin. En vous concentrant sur le positif, vous programmez votre esprit à voir le bon côté des choses. Intéressant non ?