La marche est bonne pour tout le monde, on le dit et on le répète partout. Mais peu de gens sauront exactement vous dire pourquoi. Et si on creusait ensemble ?
Il y a de cela plusieurs mois, je me suis remis à marcher. Un peu mais tous les jours. Puis j’ai attaqué des balades plus longues, plus dures avant d’oser me lancer sur de vraies randonnées. Petit à petit, comme l’oiseau qui fait son nid, j’ai trouvé une vraie liberté dans la marche à pied et j’ai commencé à m’intéresser à ses bienfaits.
Et comme vous avez adoré suivre mes aventures sur Instagram lors de ma dernière virée de 20 kilomètres, je vous partage les 5 bonnes raisons qui me paraissent les plus intéressantes et les plus convaincantes.
Raison n° 1 : la marche c’est hyper accessible
Tout le monde marche, de 1 à 99 ans. Nul besoin de conditions physiques exceptionnelles ou d’un budget sport faramineux ! Pour vous lancer, il vous faudra une paire de chaussures confortables et de l’envie de s’y mettre.
Et comme c’est très accessible, on peut marcher seul mais aussi à plusieurs si on a peur de s’ennuyer ou qu’on préfère papoter en marchant.
Et à priori, vous ne devriez pas avoir peur de la nouveauté puisque c’est déjà quelque chose que vous maîtrisez à la perfection, la marche, non ?
Raison n° 2 : marcher, c’est bon pour la santé
On entend régulièrement que la marche est un véritable atout santé. De nombreux médecins conseillent même de marcher 30 minutes chaque jour. Pourquoi ?
La marche renforce les muscles ainsi que les articulations et les os. Elle contribue à protéger le coeur puisque la marche diminue la pression artérielle et le taux de cholestérol. Mais elle est également excellente pour le système digestif.
Marcher favorise également la perte de poids, limitant ainsi les risques de surpoids et d’obésité, et contribue à un sommeil de qualité.
Vous en voulez encore ? La marche est aussi une super alliée de votre cerveau. Elle peut, en effet, contribuer à la diminution du risque d’AVC tout en favorisant la concentration et la mémoire.
Raison n° 3 : détente et bien-être assurés !
Quand vous marchez, votre taux d’hormone du stress, le cortisol, est au plus bas. En parallèle, l’activité physique libère de l’endorphine, l’hormone du bonheur. Bingo ! Vous vous sentez bien et détendue.
Si en plus, vous marchez en pleine nature, c’est le jackpot ! De nombreuses études ont prouvé à de multiples reprises, l’influence de la nature et notamment des arbres sur notre état. On sait, par exemple, que la simple vue d’une forêt suffit à faire baisser immédiatement notre activité cérébrale. Imaginez donc l’impact d’une simple marche d’1h en forêt !
Raison n° 4 : la nature est un cadeau
Et puisqu’on parle de nature, n’oublions pas que celle-ci a la capacité exceptionnelle de nous émerveiller sans cesse. Un vol d’étourneaux, une lumière particulière ou un coucher de soleil, une végétation parfois insolite… Marcher en pleine nature contribue à se reconnecter à ces petits moments de joie et de bonheur que la vie nous offre.
Parce qu’elle est lente, la marche permet d’apprécier pleinement ces instants passés dehors. On prend le temps de sentir, de toucher, de voir, d’entendre et parfois même de goûter. On écoute attentivement, on guette des signes de vie. On vit l’instant présent, pleinement. En fait, la marche en pleine nature est une méditation à part entière.
Raison n° 5 : marcher pour se challenger
Parce que la marche est douce et progressive, on se surprend à allonger petit à petit ses sorties, à tenter de nouveaux circuits et, pour ma part, je me prends à rêver d’itinérance.
Tout le monde n’a pas le goût du challenge, c’est certain. Mais si comme moi, vous aimez vous dépasser, la marche vous le permettra également. Quel plaisir de passer la barre des 20 kilomètres quand on ne marchait guère plus d’une heure quelques mois auparavant.
J’aime comparer la marche et la course dans cette notion de dépassement de soi. Si vous vous mettez au footing et que vous fatiguez, vous pouvez toujours vous mettre à marcher pour terminer votre circuit. Mais si vous êtes déjà en train de marcher, vous n’avez d’autre choix que de continuer à avancer. Vous pouvez bien sûr vous accorder une pause mais toujours est-il qu’il vous faudra bien continuer votre chemin, et ce, même si vous êtes fatiguée ou que vos jambes vous font mal. A chaque fois, j’y vois une belle leçon de vie.
Vous l’aurez compris, je prends énormément de plaisir à cette nouvelle activité. J’envisage même une semaine de vacances en itinérance : les 100 kilomètres de la rivière de ma région d’enfance. Et vous ? La marche, vous vous y mettez quand ?