Les trucs en -thèque, aujourd’hui, il y en a pleins. L’étymologie des mots en -thèque vient du grec ancien θήκη, thêkê qui signifie boite, entrepôt. Autrement dit, les trucs en -thèque servent à stocker des choses, selon leur spécialité, et bien souvent à les proposer à la location.
Personnellement, je fréquente assidûment la médiathèque et la ludothèque locales. Mais il en existe plein d’autres : arthothèque (oeuvres d’art), bricothèque (outils de bricolage), cinémathèque (films et séries), grainothèque (semences), partothèque (partitions)…Bref, vous avez compris l’idée !
Clairement, ceux qui proposent une location, un prêt de leurs collections permettent bien souvent de belles économies et permettent surtout une économie de ressources. On peut aussi pousser l’idée plus loin même si ce n’est pas évident de se lancer.
3 avantages à fréquenter un(e) -thèque
Je ne sais pas pour vous mais si je suis honnête, une fois mon livre fini, je ne le relis que rarement. De la même façon, dur de s’éclater autant à la centième partie de monopoly. L’avantage premier de partager l’usage des choses, c’est de pouvoir renouveler régulièrement sa collection, quitte à passer à l’achat exclusif en cas de gros coup de coeur.
Accepter de partager l’usage, c’est aussi participer à réduire l’utilisation des ressources et à diminuer les déchets en fin de parcours. En mutualisant les usages, on diminue nécessairement le nombre d’objets en circulation.
Le dernier avantage est financier. Le prix de l’inscription est rapidement rentabilisé qu’il s’agisse de livres, de jeux de société ou de petit matériel électroménager. Par exemple, la médiathèque me coûte 14 € par an (une carte pour Monsieur et moi à 12 € et une carte à 2 € pour les minus) pour emprunter potentiellement 240 livres par an. Côté ludothèque, l’inscription annuelle est à 25 € pour jouer sur place et emprunter et on ajoute 1 € par jeu emprunté. Cette année, cela m’a donc couté 60 € pour emprunter 35 jeux et jouets pour les enfants et nous. Pas mal non ?
Et si on allait plus loin ?
Vous êtes déjà adepte de la médiathèque/ludothèque ou autre -thèque du coin, c’est super ! C’est une étape assez facile à franchir, une fois qu’on a pris l’habitude de surveiller le calendrier pour ne pas rater les dates de retour.
De nombreux autres objets pourraient être partagés. Et si les lieux officiels sont encore rares, il est tout à fait possible de s’organiser entre particuliers. Mais mutualiser des outils ou de l’électroménager, voir même sa voiture, peut être un cap plus ardu à passer : et si j’en avais besoin en même temps qu’on me l’emprunte ? Et si j’abimais l’objet prêté ou qu’on m’abimait le mien ? Commencer par des objets auxquels vous tenez peu et surtout faites-le avec des personnes que vous connaissez : amis, famille, voisins, collègues. Vous serez davantage en confiance. Il sera toujours temps de rejoindre un réseau d’inconnus plus tard.
J’adorerai, pour ma part, indiquer sur ma boîte aux lettres les objets que je peux prêter à mes voisins ou créer un réseau sur le groupe Facebook du village mais Monsieur ne partage pas ce souhait pour l’instant. Donc allons y petit à petit ! Par contre, j’ai repéré une arthothèque proche de chez moi donc il faudrait que je me renseigne sur les tarifs !
Pratiquez-vous la mutualisation de ressources, en structure ou entre particuliers ?
Bonjour, oui dans notre village des Hautes Pyrénées, l’idée a été lancée de faire du partage de matériel (jardinage, bricolage, etc..) mais la pandémie a empêchée la réunion d’habitants intéressés pour concrétiser…A suivre donc !!